La seconde séance de prélèvement d'urine aura lieu

 

 

le jeudi 28 mars à partir de 6 heure du matin

 

 

à la Maison des syndicats,

 

 

18 avenue de Sierre - 07200 AUBENAS

 

 

les gens pré-inscrits sont invités à mettre campagne-glyphosate-07@laposte.net dans la liste de leurs contacts (messagerie courriel) pour éviter que nos courriels ne tombent dans les indésirables (pourriels), sans quoi ils risquent bien de ne jamais recevoir la suite…..

 

Le coût total (test + plainte) est de :

 

135 euros par personne, ou

 

50 euros pour les bénéficiaires du RSA ou les chômeurs, ou

 

50 euros de plainte pour une famille + 85 euros de test par membre de cette famille.

 

Règlement par chèque au moment du prélèvement ou en espèces. Si vous préparez le règlement avant, on gagnera du temps...

 

 

 

Rappel important : il s'agira des premières urines du matin, à jeun depuis minuit (pas boire, pas manger, pas fumer, pas pisser.... ha, il faut en vouloir !!!). Il faut amener l'original de sa carte d'identité ou passeport (bref, il faut prouver à l'huissier qu'on est bien qui on est....).

 

On se déshabille seul(e) en vestiaire (en slip ou maillot de bain, pied nus - mais il y aura de la moquette), on passe devant l'huissier, on rentre seul dans les toilettes, on remplit l'éprouvette avec le milieu de la miction, on rend l'éprouvette à l'organisateur, sous l'œil avisé de l'huissier, on va déjeuner dans une autre salle. Il y a des gants en latex, du sopalin.... Même une douche pour les plus maladroits !!!!  bref, tout le confort !

 

Une animation est prévue sur le marché d'Aubenas ce samedi 16 mars 2019, ( en lien avec la marche pour le climat : actions de dépollution

 

le matin, pique nique, marche l’après midi, projections…) de 10 heures à 12 heures.

 

 

 

Venir avec un tee-shirt blanc ou jaune (ou faucheurs volontaires) sur lequel on vous aurez épinglé une affichette (format A4 mini) ou deux (1

 

devant, 1 derrière) avec votre résultat d’analyse d’urine sous la forme :

 

 

•  si votre résultat est 1,57 nanogrammes/millilitre, vous avez près de 16 fois la norme autorisée dans l’eau potable (0,1 ng/ml),
  

 

                      donc vous affichez   x 16

 

•  si vous avez 0,25 ng/ml vous avez 2,5 fois la norme donc vous affichez    x 2,5

 

 

•  Celles et ceux qui n’ont pas encore été analysé(e)s peuvent venir avec un point d’interrogation    ?

 

 

Le but est de provoquer des échanges avec les chalands interloqués et de distribuer les flyers de la campagne, notamment vers les stands

 

bio !

 

Nous aurons quelques affichettes pour celles et ceux qui ne sont pas équipés. Pour les tee-shirts on est pas encore outillés !!

 

Pour celles et ceux qui veulent, nous terminerons par un pique-nique tiré du sac en rejoignant les acteurs de la marche pour le climat

 

(certainement au kiosque).

 

Le rendez-vous est à 10 heures devant le château d'Aubenas puis déambulation déambulatoire.

 

La première séance de prélèvement d'urine aura lieu

 

le samedi 9 février à partir de 6 heure du matin

 

à la Maison des syndicats,

 

18 avenue de Sierre - 07200 AUBENAS

 

ATTENTION : LE PLANNING EST PLEIN, IL N'EST DONC PLUS POSSIBLE DE

S'INSCRIRE.

 les gens pré-inscrits sont invités à mettre campagne-glyphosate-07@laposte.net dans la liste de leurs contacts (messagerie courriel) pour éviter que nos

courriels ne tombent dans les indésirables (pourriels), sans quoi ils risquent bien de ne jamais recevoir la suite…..

 

Règlement par chèque au moment de prélèvement :

135 euro ou conditions pour RSA et familles :

nous proposons de prendre en charge la partie plainte (50 euro) pour les bénéficiaires du

RSA et pour les autres membres d’une même famille (enfants, conjoints). Ainsi, les

membres d’une même famille (enfants, compagnes, compagnons) ne paieront qu’une

seule participation à la plainte (50 euro) pour la famille.

 

 

 

Protocole d’analyse du glyphosate dans l'urine :

 

 

• Les prélèvements se font à jeun depuis minuit (pas de repas, de boisson ni de cigarette)

 

•  Premières urines du matin

 

• La personne se présente pieds nus et en sous-vêtements ou maillot de bain

 

• Vérification par l'huissier de l'identité (donc venir avec une pièce d'identité)

 

• Donner la fiche de consentement préalablement remplie autorisant l'association Campagne Glyphosate 07 à recevoir et vous communiquer vos résultats

 

 

 

 

Devant environ 70 participants, MM. Guillaume Tumerelle, avocat pour le collectif Campagne Glyphosate, et Gil Florence, du collectif Campagne Glyphosate 07, font une présentation de l'action :

 

Depuis le mois d’avril 2018 une campagne de recherche de glyphosate dans les urines est lancée en Ariège, elle préfigure une action nationale de grande envergure.

 

En août 2017, le tribunal de Foix se déclare incompétent pour juger l’action des Faucheurs volontaires qui avaient enduit de peinture des bidons de pesticides contenant du glyphosate dans 3 grandes surfaces pour les rendre impropre à la vente (cette action avait été également conduite en Ardèche et avait entraîné la poursuite de deux faucheurs). C’est pour justifier devant le tribunal cette action que le dépistage a été mis en place.

 

Le tribunal, à la demande des Faucheurs et de leurs avocats, décide d’interroger la Cour de Justice de l’Union Européenne (C.J.U.E.) sur le respect du principe de précaution dans les méthodes d’évaluation et de mises sur le marché de tous les pesticides.

 

La C.J.U.E. devrait statuer dans les quelques mois à venir.

 

Mais les délais de la justice et des politiques n’étant pas en adéquation avec l’urgence sanitaire, les Faucheurs volontaires poursuivent leur mobilisation avec la campagne citoyenne d’analyse d’urines.

 

Il s’agit de réunir le plus de personnes possible afin de démontrer la présence de glyphosate dans leurs urines, le glyphosate étant le marqueur de la présence d’autres produits toxiques contenus dans les pesticides.

 

Les personnes qui le souhaiteront pourront porter plainte contre les fabricants de pesticides contenant du glyphosate et ceux qui ont autorisé leur mise sur le marché.

 

Elles marqueront le point de départ d’une mobilisation nationale.

 

La réunion se poursuit alors avec un moment d'échange entre le public et M. Guillaume Tumerelle :

 

Question : pourquoi cherche-t-on le glyphosate et pas d'autres substances telles que l'arsenic ?

 

Réponse : un des problèmes réside dans le coût de l'analyse. Plus on recherche de substances, plus l'analyse est chère. Rien qu'avec le glyphosate, on arrive à une somme de 80€ par personne juste pour l'analyse. Il est donc difficile de faire plus cher en cherchant davantage de substances.

 

Question : pourquoi avoir choisi un laboratoire en Allemagne pour faire ces analyses ?

 

Réponse : il y avait de nombreux laboratoires possibles, avec différents protocoles. Certains, par exemple, proposaient des analyses à partir des cheveux, ou autre. BioCheck GmbH a été choisi du fait que ce laboratoire représente un compromis satisfaisant entre le prix et la fiabilité.

 

Question : a-t-on remarqué que les doses de glyphosate variait d'une population à une autre ?

 

Réponse : non. En Ariège, tout le monde est contaminé, quelque soit le milieu social ou environnemental. Même les personnes mangeant de la nourriture biologique sont touchées.

 

Il est difficile d'établir un lien de causalité direct entre une maladie et la pollution, encore plus d'établir un lien de causalité entre une maladie et une firme qui vend un produit nocif. Les entreprises telles que Bayer ou sa filiale Monsanto sont donc à l'abri d'éventuelles plaintes.

 

Question : ne peut-on établir de liens entre le glyphosate et les malformations de nourrissons ?

 

Réponse : c'est le problème du lien de causalité qui est difficile à faire directement. Il est plus facile d'établir ce lien avec des professions fortement exposées telles les agriculteurs puisque là, on peut faire des statistiques de personnes touchées par la même maladie. Donc là, on a une ouverture pour éventuellement ester en justice. Avec les nourrissons, c'est différent, ce lien est difficile à établir directement.

 

Question : combien de temps faut-il pour éliminer le glyphosate ?

 

Réponse : le glyphosate ne se métabolise pas, donc le corps ne l'assimile pas. Il est évacué régulièrement. Le problème est que nous baignons dans un environnement où le glyphosate est partout, donc nous en absorbons régulièrement, ce qui explique l'importance des doses décelées.

 

De plus, si le glyphosate est le marqueur, il ne faut pas oublier le problème des coformulants qui sont d'autres produits (arsenic, nickel, chrome, etc.), qui ne sont pas listés pour raison de secret de fabrication mais qui rentrent dans la composition de pesticides tels que le Round Up de Monsanto et qui peuvent être jusqu'à mille (1000) fois plus toxiques que le glyphosate lui-même ! La situation est d'autant plus incroyable qu'un produit comme l'arsenic est interdit dans les pesticides depuis déjà bien longtemps !

 

Nous sommes condamnés à faire face à un problème permanent dans l'expertise sur toutes ces substances. En effet, la recherche publique n'a pas de budgets suffisants pour mener des enquêtes sur leur nocivité. Gilles-Éric Séralini, professeur de biologie moléculaire à l'université de Caen, membre cofondateur du Comité de recherche et d'information sur le génie génétique (CRIIGEN) est vraiment isolé, il a été mis à l'index de la communauté scientifique qui a été jusqu'à faire dépublier certains de ses articles qui avaient pourtant été publiés avec l'aval des comités scientifique des rédactions des revues. Il faut noter que ses travaux commencent aujourd'hui a être mieux acceptés, par la force des choses.

 

Il faut également préciser que les décideurs politiques et les décideurs d'entreprises sont visés par la plainte.

 

Il s’agit de faire avancer la législation. Prenons un exemple d'aberration législative : la liste des coformulants interdits ou réglementés au niveau de l’Europe, est restée vide ! La liste existe mais ne mentionne aucun produit ! C’est à dire que le problème est éludé et n’a même pas encore été étudié ! Ce qui, d'ailleurs, ne manque pas d’interpeller la C.J.U.E.

 

De plus, il faut bien rappeler que plusieurs États européens refusent de changer la législation européenne car les enjeux financiers sont énormes !

 

Il faut noter que nous avons été sollicité par des citoyens d'autres pays européens, qui voudraient participer à la campagne. Ils leur faut monter des opérations similaires dans leurs pays, donc c'est à suivre car plus il y aura de personnes, plus il y aura d'impact. Les juges semblent commencer à changer d'attitude face à certaines plaintes. Notons que des députés font des analyses également.

 

Précisons également qu'au printemps, les analyses ont montré des taux élevés de glyphosate, plus que pour d'autres saisons. En effet, les agriculteurs ont une consommation de glyphosate plus forte en cette période. En Ardèche, les analyses vont commencer en février, avec, donc, une contamination peut-être moins forte. On verra...

 

Question : la peau absorbe le glyphosate, y a-t-il d'autres portes d'entrée dans le corps ?

 

Réponse : on trouve des pesticides dans l'air également, donc absorbés par la respiration.

 

 

Question : y a-t-il une date butoir pour la campagne d'analyse ?

 

Réponse : pas vraiment, la campagne peut se poursuivre peut-être encore sur une année. On complète le dossier au fur et à mesure.

 

 

Puis les organisateurs exposent le déroulé de la séance de prélèvements à venir :

 

Il faut s’être pré-inscrit pour pouvoir recevoir dans quelques jours l’adresse internet qui permettra de s’inscrire définitivement pour la date du 09 février 2019. Le protocole sera le même pour les dates ultérieures.

 

Avec ce lien, on pourra choisir l’horaire de passage. Un pisseur (une pisseuse) toutes les 4 minutes, de 6 heures à 9 heures du matin. Il y aura 45 créneaux horaires. Ceux qui n’auront pas de place pourront bien sûr postuler pour d’autres dates par la suite !

 

Attention, le courriel de confirmation après avoir choisi sur le planning de passage contient une possibilité de se désinscrire : ne pas l’utiliser, ce serait ingérable pour nous.

 

Le lieu de prélèvement sera la maison de syndicats, espace Combegayre, à Aubenas.

 

Tous les détails seront adressés aux inscrits.

 

Les analyses sont faites sur les premières urines du matin, à jeun depuis minuit : pas manger, pas boire, pas fumer, pas pisser !!

 

On se déshabille dans un vestiaire de déshabillage : en slip ou maillot de bain (il y aura des tapis de sols). L’huissier vérifie qu’on n’emmène rien dans les WC et vérifie l’identité.

 

On rentre seul dans les WC, on remplie le tube à essai avec le milieu de la miction puis on ressort se rhabiller dans le vestiaire de rhabillage.

 

On rejoint la salle où un petit déjeuner nous attend et un stand de remplissage de papiers : (chèque, autorisation de collecte de données, étude statistique anonymisée sur le mode de vie et d’alimentation).

 

Le coût de l’opération est de 135 € par personne. Seulement 85 € pour les bénéficiaires du RSA. Pour les familles, seule la première personne paie la partie plainte (50 €), mais tous les membres paient leur partie analyse (85 €).

 

Un grand merci pour l’équipe des faucheurs volontaires d’Ardèche qui par leurs actions (prêts de vergers, cueillette, fabrication de jus, de vin, vente de produits….) permettent de financer cet effort.

 

Les participants sont d’ailleurs invités à partir en achetant quelques bouteilles de jus de fruits, vins et bières des faucheurs.

 

Question : y aura-t-il d’autres dates et d’autres lieux ?

 

Réponse : d’autres dates, c’est sûr, puisqu’il y a environ 120 demandes à ce jour (pour 45 place à la première date!). D’autres lieux, peut-être. C’est difficile à dire. Pour amortir les frais d’huissier, il faut être au moins une trentaine de donneurs, ce qui fait deux heures d’huissier (qui nous coûte, rappelons le 350 € HT / heure). La carte des donneurs sur le blog permet d’apprécier la répartition géographique. On peut faire le pari qu’il y aura assez de candidats à un moment donné sur son secteur, ou ne pas attendre et venir à Aubenas.

 

Il semble que des gens soient intéressés pour monter l’opération dans le Sud (Les Vans?) et aussi vers Saint Peray. Mais pour l’instant il n’y a pas assez de candidats dans ces secteurs.

 

Question : et pour celles et ceux qui font juste l’analyse.

 

Réponse : ils seront contactés ultérieurement. Mais il faut bien savoir que cette version (pas d’inscription initiale pour la plainte) ne permettra pas de porter plainte après coup, « en fonction des résultats » de l’analyse, car les protocoles de prélèvements ne sont pas du tout identiques (pas d’huissier).

 

 

 

Enfin, les gens pré-inscrits sont invités à mettre campagne-glyphosate-07@laposte.net dans la liste de leurs contacts (messagerie courielle) pour éviter que nos courriels tombent dans les indésirables (pourriels), sans quoi ils risquent bien de ne jamais recevoir la suite…..

 

Pour toute information complémentaire : se reporter au blog ou envoyer un courrier à campagne-glyphosate-07@laposte.net

 

 

 

Fin de la réunion.

 

 

Une réunion d'information se tiendra le mercredi 23 janvier 2019 à

partir de 20h dans la salle de maison de quartier de St Pierre à

Aubenas.

 

Pour vous inscrire à la campagne, voir les précédents articles.