• Du glyphosate dans les urines - Ardèche

     

    Campagne ardéchoise d'analyses d'urines pour y rechercher des

    traces de glyphosate.

     

    L'association Halte OGM 07 lance une campagne ardéchoise d'analyses d'urines afin d'y rechercher des traces de glyphosate. Cette campagne est la suite de celle menée par l'Association Campagne Glyphosate.

    La campagne a pour but :

     

    -     De montrer que chacun-e d’entre nous a des pesticides dans le corps, le glyphosate en étant le marqueur.

     

    -     De sensibiliser le grand public, les utilisateurs

     

    -     De porter plainte  contre les responsables du maintien de ce produit sur le marché pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée et atteinte à l’environnement

     

    Comment rejoindre la campagne:

    Si vous souhaitez participer à la campagne,

     

    cliquez ici

     

     

    Ainsi, nous serons en mesure de vous contacter pour vous informer sur le lieu et la date de l'analyse.

     

    Par ailleurs, vous pouvez nous aider financièrement en faisant un don. Pour ce faire :

     

    suivez ce lien

     

    Nous avons besoin de financements pour organiser la campagne. Si vous faites un don maintenant, votre argent financera, pour l'Ardèche, des prélèvements d'urine avec huissier de justice pour les gens peu fortunés, permettra d'en faire les analyses et de mener la procédure en justice. Vos dons aideront également à financer les éventuels besoins de l'organisation tels que la location de salles pour des réunions publiques.

     

    Dans tous les cas, merci d'être patient, cette gestion est totalement bénévole.
    Pour nous joindre par ailleurs, merci d'utiliser l'adresse suivante : campagne-glyphosate-07@laposte.net


    Pour cette campagne, l'association Halte OGM 07 rassemble des personnes diverses, pas forcément adhérentes, qui souhaitent s'investir dans la lutte contre le glyphosate.

    Quelques informations:

    Les pesticides

     

    Ce sont les produits utilisés dans l’agriculture. Ils regroupent les herbicides, les fongicides et les insecticides...
    Les pesticides sont principalement épandus sur les cultures destinées à nourrir l’Homme et l’Animal.

     

    L’agriculture conventionnelle est une agriculture chimique apparue dans les années 50. Après la seconde guerre mondiale, les entreprises qui fabriquaient des armes chimiques se sont reconverties dans l’agro-industrie (ce sont les mêmes molécules utilisées dans les engrais et certains pesticides que dans le gaz sarin, poivre, agent orange, …)

     

    Nous avons au fil des années, laissé aux mains de ces firmes les rênes de notre agriculture mondiale.

     

    Agriculture chimique, 50 ans plus tard

     

    Le bilan ?
    2018, le constat est affligeant et la situation est critique.
    La micro-biologie des sols est devenue quasi nulle, les sols n’absorbent plus l’eau et les inondations sont de plus en plus fréquentes.

     

    La population d’insectes pollinisateurs, gage de biodiversité, est en déclin.

     

    Les fruits et légumes issus de cette agriculture ont une qualité nutritionnelle nettement moins élevée qu’à l’époque de nos grands-parents..

     

    Les cancers et maladies dégénératives deviennent de plus en plus courants… Aujourd’hui nous assistons à une collusion entre des fabricants de pesticides et des fabricants de médicaments.

     

    Le Glyphosate

     

    L’un des composants actifs du Roundup entre autres, il agit comme inhibiteur d’une enzyme spécifique chez les plantes.

     

    Suite à son renouvellement fin 2017, le glyphosate fait parler de lui. Mais SEULEMENT de lui…
    petite dissection d’un bidon de pesticide :
    30 à 40 % de glyphosate
    60 à 70 % de co-formulants + eau

     

    La molécule active de cet herbicide est, nous dit-on, le glyphosate…

     

    MAIS !

     

    Le règlement européen laisse le soin de définir la substance active d’un produit au seul fabricant lui-même ! Sans contre-expertise, les résultats des analyses des fabricants ne sont pas dévoilés en raison de ‘’secret industriel’’.

     

    Ces co-formulants confidentiels sont déclarés inertes par le fabricant et ne sont pas analysés toxicologiquement, ni seuls, ni avec ladite substance active.

     

    On urine du glyphosate

     

    Un nombre grandissant de citoyens à travers la France a pratiqué des analyses d’urine pour rechercher des traces de glyphosate, principal marqueur de notre ingestion quotidienne de pesticides.

     

    Le glyphosate est une molécule de synthèse créée par l’homme et impossible à trouver naturellement dans l’environnement.

     

    100  % des analyses ont été positives, preuve de la présence des pesticides dans notre corps.

     

    Et la santé?

     

    Un rapport publié en avril 2015 par Greenpeace, expose les différentes répercussions sur la santé humaine engendrées par l'utilisation des pesticides ;

     

    Chez les enfants exposés à des taux élevés de pesticides in utero, différents impacts ont été observés, tels que le retard du développement cognitif, des effets comportementaux et des malformations congénitales. Une corrélation forte a également été mise en évidence entre l'exposition aux pesticides et l'incidence de la leucémie chez l'enfant.

     

    Des études ont montré que plus l'exposition aux pesticides est importante, plus l'incidence de plusieurs types de cancers (prostate, poumons, etc.) et de pathologies neurodégénératives (maladie de Parkinson et d'Alzheimer) est élevée.

     

     

    De nombreuses études montrent que l’exposition à certains pesticides représente un facteur de risque supplémentaire non négligeable de contracter de nombreuses maladies chroniques, y compris différentes formes de cancers et de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson et celle d’Alzheimer, et de développer des malformations congénitales. Il existe également un solide faisceau de preuves selon lesquelles l’exposition aux pesticides serait associée à l’affaiblissement du système immunitaire et à des déséquilibres hormonaux. (Le glyphosate interfère avec le système hormonal car il possède une activité oestrogénique perturbatrice de l'activité hormonale des cellules du foie humain). En outre, les futures générations qui n'ont pas encore été exposées à ces substances risqueraient de contracter ces maladies en raison de l'hérédité épigénétique transgénérationnelle.

     

    Ainsi, le glyphosate présente un risque de perturbation endocrinienne sur des lignées cellulaires humaines et peut avoir des effets néfastes sur le système reproducteur. Le glyphosate est cancérogène et génotoxique (il détériore les membranes et l'ADN cellulaire).

     


    Cette substance est largement utilisée dans le monde entier et constitue l'ingrédient actif de plus de 750 produits utilisés dans les domaines de l'agriculture, de l'entretien des forêts, ainsi qu'en milieu urbain et dans le cadre domestique.

     

    Vous trouverez à télécharger le rapport complet "Santé : les pesticides sèment le trouble" à l'adresse ci-jointe : https://cdn.greenpeace.fr/site/uploads/2017/02/rapport_sante_et_pesticides.pdf

     

    POUR une agriculture sans pesticides

     

    Il est prouvé que l'agriculture biologique pourrait nourrir la planète. Des agronomes et des agriculteurs proposent déjà des alternatives.

     

    Nous souhaitons que la France et l’Europe soient les précurseurs de l’agriculture post-intensive.

     

    Parce que l’agriculture dite conventionnelle s’appuie sur des béquilles chimiques dont les consommateurs ne veulent plus. Parce que de nombreux paysans souhaitent passer à autre chose, ne se satisfaisant plus de ces pratiques agricoles d'un autre âge. Tous ensemble, agissons pour que se développe une agriculture respectueuse de la nature.

     

    Historique

    Depuis le mois d’avril 2018 une campagne de recherche de glyphosate dans les urines des citoyen-ne-s est lancée en Ariège, elle préfigure une action nationale de grande envergure.

     

    Souvenons nous : aout 2017, le tribunal de Foix se déclare dans l’incapacité de juger l’action des Faucheur-e-s volontaires qui, pour les rendre impropres à la vente, avaient enduit de peinture des bidons de pesticides contenant du glyphosate dans 3 grandes surfaces. C’est à cette occasion que les prévenu-e-s ont fait leurs analyses devant huissier. Le tribunal, à la demande des Faucheur-e-s et de leurs avocat-e-s, décide d’interroger la Cour de Justice de l’Union Européenne (C.J.U.E.) sur le respect du principe de précaution dans les méthodes d’évaluation et de mises sur le marché de tous les pesticides.

     

    La C.J.U.E. devrait statuer fin 2018, c’est pourquoi il est important d’élargir la campagne d’analyse d’urines à un niveau national pour étayer à la fois nos actions et l’interdiction définitive des pesticides.

     

    Les premières plaintes ont été déposées le vendredi 15 juin devant le Procureur du Tribunal de Grande Instance de Foix.

     

    Le 27 juin, la procureure de Foix se dessaisissait du dossier au profit du Pôle Santé Publique du tribunal de grande instance de Paris. Ces plaintes marquent le point de départ d’une mobilisation citoyenne nationale, l’ensemble des citoyen-ne-s en France pouvant s’y associer.


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